Alors, pourquoi utiliser le compromis plutôt que la résolution de problèmes ? Voici trois situations dans lesquelles le style de gestion des conflits par compromis est un bon choix :

Scénario 1 : Le compromis est une bonne option lorsque l'une des parties ou les deux sont incapables ou peu disposées à discuter ouvertement de leurs intérêts réels et sous-jacents. Parfois, la confiance n'a pas été établie (ou ne peut vraiment pas l'être), ou bien beaucoup d'informations ne peuvent pas être divulguées dans un forum public. Dans de telles situations, le compromis peut être utile car il est efficace, mutuel et montre de la bonne volonté sans révéler d'informations confidentielles.

Scénario 2 : Le compromis fonctionne bien lorsque vous avez besoin d'une solution rapide et sensée – peut-être comme solution temporaire, ou parce que vous avez besoin d'agir rapidement sur un problème urgent. Dans ce cas, le compromis est une bonne alternative à la résolution de problèmes ; il montre une préoccupation pour les deux parties tout en économisant du temps et de l'énergie.

Scénario 3 : Le compromis peut également être une alternative rapide à l'imposition, que nous avons évoquée comme un « dernier recours ». Si vous êtes un leader qui a tendance à trop se reposer sur l'imposition, vous pourriez envisager d'expérimenter le compromis. Lorsque vous devez prendre des décisions urgentes et importantes et que vous avez l'expertise, l'imposition vous permet d'arriver rapidement à une réponse. Le compromis a le même avantage de rapidité, mais il prend un peu plus en compte l'expertise et les intérêts de l'autre partie.